Description
Les haies contre la désertification du vivant
Durant des siècles, la haie protégeait, délimitait, nourrissait. Les dernières décennies ont vu des arrachages massifs ou son remplacement par le « béton vert », la haie monospécifique. Et avec ce processus, un appauvrissement, une détérioration, voire une désertification du vivant. Aujourd’hui, elle s’impose de nouveau et en urgence.
Protection, ressource et biodiversité
Pour des raisons climatiques, esthétiques, écologiques, philosophiques, elle concourt à remettre de la nature et donc de la biodiversité. Taillable (fournissant ainsi broyat, bois, tuteurs…), diverse, elle permet toutes les combinaisons dans tous les lieux. L’abeille a besoin de fleurs, la faune de nourriture et d’abris, l’homme de fruits et de plantes. Il est essentiel de se protéger des aléas climatiques, du voisinage, du bruit… La haie est là !
Le choix des espèces
L’idée de cet ouvrage est d’aider à construire le projet, choisir les espèces végétales (une quarantaine y sont présentées), ouvrir de nouvelles perspectives au jardinier, au propriétaire d’un petit terrain, à l’élu. Végétaliser le plus possible, tant qu’il est encore temps. Il s’inscrit dans une vision permacole, globale, où l’arbre retrouve toute sa place, à un moment où canicules, sécheresses et autres dérèglements climatiques s’intensifient.
L’AUTEUR
Spécialiste du monde rural et de l’économie de proximité (il a été directeur du développement local au conseil départemental du Puy-de-Dôme), Bernard Farinelli est coprésident d’une association de défense et valorisation du bocage (3B : Bocage, Bouchure, Bourbonnais), et conférencier. Il a signé plus d’une vingtaine d’ouvrages notamment chez Rustica, Libre et solidaire, Sang de la Terre, et de nombreux articles (magazines Village, L’Écologiste, POUR…).